Dans la riche mosaïque culturelle du Japon, les geishas occupent une place singulière. Ces artistes traditionnelles, souvent mal comprises par le regard occidental, représentent un héritage culturel précieux qui perdure malgré les évolutions sociétales. Loin des clichés réducteurs, les geishas incarnent une tradition artistique raffinée et un art de vivre qui remonte à plusieurs siècles. Vêtues de kimonos somptueux, elles maîtrisent les arts traditionnels japonais et excellent dans l'art de la conversation et du divertissement. Plongeons ensemble dans l'univers fascinant de ces icônes culturelles japonaises, qui ont inspiré de nombreuses créations de kimonos.
Sommaire:
Origines et histoire des geishas au Japon
Quel est le rôle d'une geisha?
Qu'est-ce qu'une femme geisha?
Quelle est la différence entre une maiko et une geisha?
Pourquoi les geisha ont-elles un coussin dans le dos?
L'art et la culture des geishas aujourd'hui
Comment devenir geisha : un parcours exigeant
L'esthétique unique des geishas et leur influence sur la mode
En conclusion: l'héritage culturel précieux des geishas
Origines et histoire des geishas au Japon
L'histoire des geishas remonte au 17e siècle, à l'époque d'Edo. Contrairement aux idées reçues, les premiers geishas étaient des hommes ! Appelés "taikomochi" ou "hōkan", ils servaient d'amuseurs et de bouffons lors des fêtes organisées dans les quartiers de plaisir. Le terme "geisha" (芸者) signifie littéralement "personne d'art", soulignant ainsi leur rôle d'artistes et d'entertainers.
C'est vers 1750 qu'apparaît la première femme se désignant comme "geisha", une ancienne prostituée de Fukagawa devenue chanteuse et joueuse de shamisen talentueuse. Son succès immédiat sous le nom de Kikuya ouvrit la voie à d'autres femmes souhaitant faire carrière dans ce domaine. Dès lors, de nombreuses jeunes femmes commencèrent à se faire un nom en tant que musiciennes, danseuses ou poètes talentueux, plutôt que de devenir des courtisanes.
Vers 1800, la profession de geisha était établie comme un métier presque exclusivement féminin. Pour protéger le commerce des courtisanes et séparer les deux professions, plusieurs édits furent introduits interdisant notamment aux geishas de vendre des services sexuels. Elles n'avaient pas non plus le droit de porter des épingles à cheveux ou des kimonos particulièrement voyants, attributs des courtisanes de haut rang considérées comme appartenant aux classes supérieures.
Malgré leur statut officiel d'entertainers de classe inférieure, les geishas ont continué à gagner en popularité. Tandis que les courtisanes existaient pour répondre aux besoins des hommes de la classe supérieure, les geishas trouvèrent leur clientèle parmi la classe marchande émergente, riche mais incapable d'accéder aux courtisanes en raison de leur classe sociale.
Durant l'ère Meiji (1868-1912), la modernisation du Japon entraîna des changements significatifs dans la société, mais les geishas continuèrent à exercer leur art. La Seconde Guerre mondiale marqua toutefois un tournant décisif : les quartiers de geishas furent fermés en 1944, et la plupart des geishas furent contraintes de travailler dans les usines ou ailleurs pour l'effort de guerre.
Après la guerre, si beaucoup de geishas retournèrent dans les hanamachi (quartiers de fleurs), nombreuses furent celles qui préférèrent conserver leur emploi du temps de guerre, considéré comme plus stable. De plus, pendant et après la guerre, la réputation des geishas souffrit car certaines prostituées se présentaient comme des "geisha girls" auprès des militaires américains qui occupaient le Japon.
Quel est le rôle d'une geisha?
Les geishas sont avant tout des artistes professionnelles dont le rôle principal est de divertir leurs invités. Contrairement aux idées reçues propagées par certains médias occidentaux, les geishas ne sont pas des travailleuses du sexe, mais des artistes hautement qualifiées qui ont consacré des années à perfectionner leurs talents.
Le travail d'une geisha consiste à créer une atmosphère agréable et raffinée lors de dîners, banquets et autres occasions sociales. Pour ce faire, elles utilisent un ensemble de compétences artistiques et sociales :
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Arts traditionnels : Les geishas maîtrisent différents arts japonais comme la danse traditionnelle (buyō), la musique, notamment le shamisen (instrument à trois cordes), le koto (harpe japonaise), le fue (flûte) et les percussions.
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Conversation et divertissement : Une partie essentielle de leur travail consiste à entretenir une conversation stimulante avec les invités, à raconter des histoires, à proposer des jeux et à veiller à ce que tous se sentent à l'aise.
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Cérémonies traditionnelles : Beaucoup de geishas sont également versées dans l'art de la cérémonie du thé, de l'arrangement floral (ikebana) et de la calligraphie.
Les geishas travaillent typiquement dans des ochaya (maisons de thé) situées dans les hanamachi. Ces établissements sont traditionnellement exclusifs et n'acceptent que des clients de confiance. Les dîners avec des geishas sont généralement des événements coûteux et prestigieux, où les invités mangent et boivent tout en étant divertis par les maiko et les geishas.
Le point culminant culturel de la soirée est généralement la performance d'une danse saisonnière par la geisha, accompagnée de musique traditionnelle, jouée typiquement au shamisen par une autre geisha. Le nombre total de geishas et de maiko présentes dépend de la taille du groupe et du budget du client.
Qu'est-ce qu'une femme geisha?
Une geisha (ou geiko à Kyoto) est une artiste professionnelle japonaise formée aux arts traditionnels du pays.
Le terme "geisha" se compose de deux kanji :
- gei (芸, signifiant "art") et
- sha (者, signifiant "personne" ou "praticien").
Une geisha est donc littéralement une "personne d'art".
Les geishas sont des femmes qui ont choisi de consacrer leur vie à l'apprentissage et à la préservation des arts traditionnels japonais. Leur formation est rigoureuse et commence généralement à un jeune âge, bien que de nos jours, beaucoup de femmes entrent dans la profession après le lycée ou même l'université.
Une femme geisha se distingue par plusieurs caractéristiques :
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Apparence distinctive : Les geishas portent un maquillage blanc traditionnel appelé "oshiroi", des coiffures élaborées (souvent des perruques appelées "katsura" de nos jours), et des kimonos somptueux qui reflètent les saisons et leur statut.
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Expertise artistique : Chaque geisha se spécialise généralement soit dans la musique (jikata) soit dans la danse (tachikata), bien que toutes doivent maîtriser les bases des deux disciplines.
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Indépendance économique : Historiquement, devenir geisha était l'une des rares voies permettant aux femmes d'atteindre l'indépendance financière sans se marier. Aujourd'hui encore, les geishas sont considérées comme des femmes d'affaires accomplies qui gèrent leur propre carrière.
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Gardienne culturelle : Les geishas jouent un rôle crucial dans la préservation et la transmission des arts traditionnels japonais qui pourraient autrement disparaître.
Il est important de noter que, contrairement aux idées reçues, les geishas ne sont pas des "femmes soumises". Elles sont en réalité parmi les femmes les plus indépendantes et autonomes de la société japonaise traditionnelle, ayant choisi une voie professionnelle exigeante mais gratifiante.
Quelle est la différence entre une maiko et une geisha?
La distinction entre une maiko et une geisha représente essentiellement la différence entre une apprentie et une artiste pleinement qualifiée. Cette distinction est particulièrement importante à Kyoto, considérée comme le bastion traditionnel de la culture des geishas au Japon.
La maiko (舞妓)
Le terme maiko signifie littéralement "femme de danse" et désigne une apprentie geisha, généralement âgée de 15 à 20 ans. Les caractéristiques distinctives d'une maiko incluent:
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Apparence : Les maiko portent des kimonos aux couleurs vives avec des manches longues et traînantes (furisode), un obi (ceinture) long et élaboré, et des sandales en bois surélevées appelées okobo.
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Maquillage : Les maiko portent un maquillage blanc plus prononcé que les geishas, avec plus de rouge sur les joues (tonoko) et une lèvre inférieure peinte en rouge, laissant la lèvre supérieure naturelle pendant leur première année.
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Coiffure : Les maiko utilisent leurs propres cheveux pour créer des coiffures élaborées, ornées de nombreux accessoires saisonniers (kanzashi). Elles doivent dormir sur un oreiller spécial (takamakura) pour préserver leur coiffure.
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Formation : Les maiko sont en apprentissage, apprenant tous les arts traditionnels, les règles d'étiquette et les compétences sociales nécessaires pour devenir geisha.
La geisha/geiko (芸者/芸子)
Une geisha complètement formée (appelée geiko à Kyoto et dans l'ouest du Japon) présente ces caractéristiques :
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Apparence : Les geishas portent des kimonos plus sobres avec des manches courtes, un obi noué de façon plus simple (généralement en nœud "taiko"), et des geta (sandales en bois) ou des zōri.
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Maquillage : Les geishas portent un maquillage blanc moins prononcé, avec les deux lèvres peintes en rouge. Les geishas plus âgées peuvent choisir de ne porter le maquillage blanc traditionnel que lors de représentations scéniques ou d'occasions spéciales.
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Coiffure : Les geishas portent généralement des perruques (katsura) qui nécessitent moins d'entretien que les coiffures naturelles des maiko.
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Expertise : Une geisha a terminé sa formation et a développé une maîtrise de ses arts, généralement avec une spécialisation soit en musique soit en danse.
La transition de maiko à geisha, appelée "erikae" (changement de col), a lieu généralement vers l'âge de 20-21 ans. Cette cérémonie marque la fin de l'apprentissage et le début de la carrière de geisha à part entière.
Pourquoi les geisha ont-elles un coussin dans le dos?
Le "coussin" que l'on peut observer dans le dos des geishas et des maiko n'est pas réellement un coussin séparé, mais fait partie intégrante de leur tenue. Il s'agit en fait d'une caractéristique du obi, la large ceinture qui maintient le kimono en place.
Pour les maiko en particulier, l'obi est extrêmement long (environ 6 mètres pour un darari obi) et large, créant naturellement une forme volumineuse dans le dos lorsqu'il est noué. Cette proéminence est accentuée par la façon dont l'obi est attaché, formant ce qui ressemble à un coussin.
Cette structure a plusieurs fonctions :
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Esthétique : La forme volumineuse de l'obi crée une silhouette distinctive qui est devenue emblématique de l'apparence des geishas. Les différents styles de nœuds d'obi indiquent également le statut (maiko ou geisha) et parfois l'okiya (maison de geisha) d'appartenance.
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Pratique : Historiquement, cette forme permettait de maintenir une posture droite, élément essentiel pour les danses traditionnelles japonaises où le maintien est crucial.
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Symbolique : Le style de nouage de l'obi peut aussi refléter les saisons ou des occasions particulières, ajoutant une couche supplémentaire de signification à la tenue.
Les geishas confirmées portent généralement leur obi noué dans le style "nijuudaiko musubi" (nœud en forme de tambour double), tandis que les maiko de Kyoto portent souvent leur obi dans le style "darari" (pendant), où l'une des extrémités descend jusqu'aux chevilles. Le style et la taille de l'obi contribuent à la silhouette globale et permettent de distinguer visuellement une maiko d'une geisha confirmée.
L'art et la culture des geishas aujourd'hui
Aujourd'hui, le nombre de geishas a considérablement diminué par rapport à leur apogée. Dans les années 1920, on comptait jusqu'à 80 000 geishas au Japon, mais à la fin du 20e siècle, leur nombre avait chuté à seulement quelques milliers, principalement confinées à Tokyo et Kyoto.
Plusieurs facteurs expliquent ce déclin :
- La nature exclusive et fermée du karyūkai (le "monde des fleurs et des saules", terme désignant la communauté des geishas)
- Le coût élevé pour être diverti par des geishas
- La baisse d'intérêt pour les arts traditionnels dans une société de plus en plus occidentalisée
- Les crises économiques qui ont forcé les hommes d'affaires à réduire leurs dépenses de divertissement
En 2006, on ne comptait plus que 71 maiko et 202 geishas dans les cinq districts de Kyoto, et les chiffres ont continué à baisser, notamment avec la pandémie. Selon des données de 2021, le nombre de geishas dans les cinq districts de Kyoto s'élevait à environ 161, avec 68 maiko.
Néanmoins, la profession n'est pas en voie de disparition. Internet a permis à un plus grand nombre de recrues de découvrir cette profession sans liens préexistants avec le karyūkai, inspirées par des documentaires en ligne et des sites web créés par des okiya pour promouvoir leur activité.
Les hanamachi (quartiers de geishas) les plus célèbres se trouvent à Kyoto, où l'on compte cinq districts principaux : Gion Kobu, Gion Higashi, Pontocho, Miyagawa-cho et Kamishichiken. Tokyo possède également plusieurs districts de geishas, tout comme Kanazawa et quelques autres villes.
Récemment, ces districts ont fait face à un problème croissant : le tourisme excessif. De nombreux touristes espèrent apercevoir ces icônes culturelles, mais certains ne respectent pas les règles d'étiquette locales, allant jusqu'à harceler les geishas pour prendre des photos. Cette situation a conduit à des mesures strictes, notamment à Kyoto où le conseil local a instauré des interdictions et des amendes pour protéger la vie privée des geishas et des résidents locaux.
Comment devenir geisha: un parcours exigeant
Devenir geisha demande un engagement considérable et une formation rigoureuse. Traditionnellement, les geishas commençaient leur formation à un très jeune âge, vers six ans. Aujourd'hui, les lois du travail stipulent que les apprenties ne peuvent rejoindre une okiya qu'à partir de 18 ans, bien que les okiya de Kyoto soient légalement autorisées à accueillir des recrues plus jeunes, entre 15 et 17 ans.
Le parcours pour devenir geisha comprend plusieurs étapes :
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Shikomi : La première étape est celle de "shikomi", une période d'entraînement au cours de laquelle l'apprentie apprend toutes les compétences nécessaires pour devenir maiko, tout en s'occupant des besoins de la maison et en apprenant à vivre avec ses "sœurs" geishas. Cette période peut durer jusqu'à un an.
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Minarai : L'apprentie devient ensuite "minarai", ce qui signifie "apprendre par l'observation". Elle assiste à des banquets (ozashiki) où elle observe comment les maiko et les geishas interagissent avec les clients. Cette étape ne dure généralement qu'un mois environ.
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Maiko : Après la période de minarai, l'apprentie fait ses débuts officiels (misedashi) et devient maiko. Cette étape peut durer entre trois et cinq ans, pendant lesquels elle apprend auprès des maiko plus âgées et de ses mentors geishas, avec une attention particulière portée aux enseignements de sa "grande sœur" symbolique (onee-san).
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Erikae : Vers l'âge de 20-21 ans, une maiko obtient le statut de geisha lors d'une cérémonie appelée "erikae" (changement de col).
La formation d'une geisha comporte trois éléments majeurs :
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Formation artistique formelle : Étude des instruments traditionnels (shamisen, flûte, tambours), des jeux, des chansons traditionnelles, de la calligraphie, des danses traditionnelles japonaises, de la cérémonie du thé, de la littérature et de la poésie.
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Formation au divertissement : Apprentissage des techniques de conversation, des jeux de société typiques, et du comportement approprié lors des banquets et des fêtes.
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Compétences sociales : Navigation dans le réseau social complexe du hanamachi, avec des salutations formelles, des cadeaux et des visites qui sont des éléments clés de la structure sociale du karyūkai.
L'esthétique unique des geishas et leur influence sur la mode
L'apparence distinctive des geishas a inspiré de nombreux créateurs de mode à travers le monde, y compris notre collection de kimonos. Leurs tenues élaborées et leur esthétique raffinée représentent un idéal de beauté traditionnel japonais qui continue de fasciner.
Les éléments caractéristiques de l'apparence d'une geisha comprennent :
Le kimono
Les geishas et les maiko portent toujours des kimonos pendant leur travail, et généralement aussi en dehors. Le type de kimono varie selon l'âge, l'occasion, la région et la saison. Les kimonos des maiko sont généralement plus colorés et plus décorés que ceux des geishas confirmées. Les geishas portent des kimonos plus sobres en couleur et en motif que les kimonos féminins ordinaires et que ceux portés par les apprenties geishas.
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Le maquillage
Le maquillage blanc traditionnel, appelé "oshiroi", était historiquement fait à base de plomb et servait à illuminer le visage d'une geisha lorsque le seul éclairage disponible était la lumière des bougies. Aujourd'hui, l'oshiroi est porté avec un maquillage rouge et noir pour les yeux et les sourcils, des lèvres rouges et un fard à joues rose clair.
La coiffure
Les coiffures des geishas ont varié au cours de l'histoire. Au 17e siècle, la coiffure "shimada" s'est développée et est devenue la base des coiffures portées par les geishas et les maiko. Après la Seconde Guerre mondiale, les geishas ont commencé à porter des perruques en cheveux humains dans le style shimada, qui nécessitaient beaucoup moins de recoiffage.
En conclusion: l'héritage culturel précieux des geishas
Les geishas représentent bien plus qu'une simple attraction touristique ou un vestige du passé. Elles sont les gardiennes d'un patrimoine culturel japonais précieux, continuant à pratiquer et à préserver des arts traditionnels qui pourraient autrement disparaître. En tant que femmes d'affaires indépendantes et artistes accomplies, elles défient les stéréotypes occidentaux et incarnent un modèle unique d'autonomisation féminine dans un cadre traditionnel.
Si leur nombre a diminué au fil des décennies, l'intérêt pour leur art et leur culture persiste, attirant même de nouvelles recrues inspirées par ce mode de vie unique. Les geishas continuent d'évoluer tout en restant fidèles à leurs traditions, naviguant avec grâce entre préservation culturelle et adaptation au monde moderne.
Nos collections de kimonos s'inspire de cet équilibre parfait entre tradition et contemporanéité, rendant hommage à l'esthétique raffinée et à l'élégance intemporelle des geishas. Comme ces artistes emblématiques, nos créations célèbrent la beauté du patrimoine japonais tout en l'adaptant aux sensibilités modernes.
Points clés à retenir
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Les geishas sont des artistes professionnelles formées aux arts traditionnels japonais comme la danse, la musique et la conversation
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Le terme "geisha" signifie littéralement "personne d'art", soulignant leur rôle d'artistes et non de travailleuses du sexe
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Les maiko sont des apprenties geishas en formation, tandis que les geishas confirmées sont des artistes pleinement qualifiées
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Les hanamachi (quartiers de geishas) les plus prestigieux se trouvent à Kyoto, où elles sont appelées "geiko"
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L'apparence distinctive des geishas inclut des kimonos élaborés, le maquillage blanc oshiroi et des coiffures traditionnelles
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Devenir geisha nécessite des années de formation rigoureuse et un dévouement total aux arts traditionnels
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Les geishas représentent un exemple historique d'indépendance économique féminine dans la société japonaise traditionnelle
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Le nombre de geishas a considérablement diminué au fil du temps, passant d'environ 80 000 dans les années 1920 à quelques centaines aujourd'hui
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Malgré ce déclin, la profession attire toujours de nouvelles recrues passionnées par la préservation des arts traditionnels
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Les geishas continuent d'incarner un équilibre délicat entre préservation culturelle et adaptation au monde moderne